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dimanche 27 avril 2014

Oiseaux et fleurs de mon jardin

Le printemps est une saison magnifique, celle du renouveau, celle du retour des petits oiseaux, celle de l'éclosion des couleurs !
Tous les jours, j'observe mes plantes et mes fleurs pousser et s'épanouir mais pas seulement !

Je découvre également les oiseaux qui viennent chercher un petit vers, une petite graine dans la pelouse ou sur le jardin fraichement retourné.
Je ne connais pas les noms de tous les oiseaux ! mais je m'y intéresse et leurs couleurs sont souvent sublimes, leur attitude remarquable.

Je commence par les fleurs.
Depuis une dizaine de jours, les clématites nous montrent leurs fleurs. Fleurs délicates pour certaines, roses ou mauves, fleurs larges pour d'autres ; elles se balancent au gré du vent sans casser ! Les tiges sont si fragiles !


Il y a aussi le lilas qui nous a montré ses couleurs en début de semaine. Cette année ses grappes fleuries sont plus rares que l'an dernier.




Le muguet a ouvert ses clochettes bien avant le 1er mai. Symbole de la Fête du Travail, ce petit brin odorant fait le bonheur des jardiniers et le dicton populaire dit qu'en offrir un brin à ceux que l'on aime procure du bonheur pour toute l'année !!







Les pensées que j'ai planté à l'automne sont superbes dans leur brouette ! Les couleurs éclatantes mettent de la couleur et illumine l'eucalyptus voisin.
 Une vue d'ensemble ?




Et les oiseaux, maintenant ! Ils sont nombreux, certains sont plus sauvages que les autres, certains s'attardent, d'autres semblent fragiles, très rapides et ont à peine le temps de se poser avant de s'envoler. 








La nature bouge, la nature s'éveille doucement au fil des jours, sous le soleil doux ou sous la pluie de printemps ! 
On revit tout simplement !!







































vendredi 4 avril 2014

Dans un arbre : mes voisins les Corneilles

En février, j'ai pu observer depuis la fenêtre de mon bureau le manège d'un couple de corneilles, jour après jour....




Tout d'abord, je les ai vu planer autour des arbres dépourvus de feuilles. Les sapins et autres cyprès ne les intéressaient pas.
Comme beaucoup d'oiseaux, ils se sont posés sur les branches hautes du grand chêne en face de ma fenêtre ; les branches sont souvent partagées par les pigeons, les merles, les corneilles et même les moineaux du quartier.



Pourtant, ce couple m'a intrigué ; ils ont commencé à picorer au sol, à survoler les branches comme s'ils voulaient prendre des repères.


Puis, au fil des jours, j'ai vu des branchages prendre position dans la fourche d'un branche, en hauteur.
Le nid a prit une belle allure, il s'est arrondi.



Les oiseaux, chacun leur tour ont apporté des branches plus ou moins grosses pour le former, puis ensuite des brindilles qu'ils picoraient au sol ou dans le pré voisin pour le fignolage.




Un jour, je me suis aperçue que l'un des deux oiseaux noirs restait immobile sur une branche... Immobile ? non puis seule sa tête bougeait. Il la tournait de gauche à droite, surveillait en réalité, montait la garde... Mais pourquoi ? Et pourquoi était il seul ?
Je suis restée un long moment à l'observer et puis.... J'ai vu l'autre corneille, la maman sortir du nid.... Et ils sont partis tous les deux vers les bois ! Pour revenir quelques minutes plus tard avec de très petites brindilles ou peut être des herbes sèches dans leurs becs !

La maman avait commencé à pondre !!
Et, chaque jour, je voyais le même manège...




L'étape suivante n'a pas tardé.
Depuis une dizaine de jours maintenant, maman Corneille ne quitte plus son nid. Le mâle lui apporte à manger régulièrement. Il y  a deux jours, je l'ai vu revenir avec un vers de terre bien gras dans le bec et le poser sur le bord du nid pour que la maman le mange !! Lui n'est presque plus visible.... Il doit monter la garde quelque part.... Pas très  loin !
La maman ne bouge pas, à peine si je lui vois la tête qui dépasse des bords du nid... Les petits ne vont pas tarder à arriver.
Je vous dirai.

dimanche 9 mars 2014

Rando en sous bois

Hier, c'était l'ouverture de la pêche à la truite. Mon mari comme tous les ans, était prêt bien avant le lever du jour : debout à 6 heures du matin ! Lui pour sa pêche et moi pour une randonnée de 5 heures environ que j'avais fait maintes fois ... La dernière il y a 8 ans environ. Je n'avais pas eu l'occasion de la refaire depuis notre emménagement dans la région.

J'adore faire ce parcours, parce qu'il est diversifié et également parce qu'il n'est pas plat ; on change plusieurs fois de vallées et les côtes sont parfois abruptes.


L'ouverture se fera donc dans l'Arz, petite rivière que j'ai prise en photo il y a quelques temps lors des inondations.



Heureusement, le niveau a bien baissé ; les truites sont certainement visibles et attention aux eaux trop claires ! La moindre ombre les fera fuir.


Je laisse le pêcheur à sa passion et me chausse de bonnes chaussures. L'appareil en bandoulière comme d'habitude et le bâton à la main. Le bâton me sera utile, je le sais car la première montée au départ est impressionnante surtout quand on n'est pas échauffé !

Je démarre donc à 7 heures 30, direction les bois de Guéveneux, ceux-là même où se trouvent les moulins de Saint Jacut, sur les crêtes. Je n'irai pas jusque là.
Le chemin est bien sec, tant mieux, c'est plus agréable.
Je suis à peine dans mon rythme de marche qu'un superbe chevreuil traverse devant moi, je l'ai dérangé ! Désolée !




Autour de moi, la brume s'est levée, on ne distingue ni la rivière ni les champs qui se trouvent à proximité, les arbres sont recouverts d'un manteau mouvant.

Je descend vers la vallée de l'Arz après quelques kilomètres faits sur ce chemin forestier large.
J'entends la rivière qui chante sous le petit pont, il doit y avoir des pêcheurs !
Gagné ! Je ne pourrai pas prendre de photos, pourtant j'avais un superbe point de vue. Discrétion oblige.

Après une grande portion de route, dans la campagne sans rencontrer personne, je retrouve le chemin à travers les champs mais aussi une pente bien raide à monter.
En haut de cette côte, j'aperçois une vache un peu bizarre : rousse à poils longs et cornes immenses ! On dirait une vache anglaise, de cette espèce ancienne qui s'est bien adaptée en Bretagne.




Je continue après une petite pose pour reprendre mon souffle, la montée à été rude !
Les oiseaux autour de moi chantent de bon coeur, ce sont les seuls bruits que j'entends. Ici, je suis presque au milieu de nulle part ! J'adore cet endroit, je m'y attarde..... Je sais que quelques mètres plus loin, je vais re-découvrir un bel étang. Autrefois, j'y voyais des hérons cendrés, des grèbes ou des canards col vert. Mais aujourd'hui ?
Un couple de canards glissent tranquillement sur la surface calme de l'eau ; pas une ride sur la surface ce qui indique l'absence de vent.




Les oiseaux sont maintenant bien éveillés, un coup d'oeil à ma montre m'indique qu'il est 9 heures.... Déjà !

Ecouter les oiseaux est reposant !

Je continue d'un bon pas à travers le bois sur le tapis de feuilles mortes qui crissent sous mes chaussures. Beaucoup d'arbres sont tombés, soit avec les tempêtes à répétition soit parce que le sol a été détrempé trop longtemps ; il y aura de la coupe à faire pour l'hiver prochain !



Le soleil est maintenant haut dans le ciel, oublié le brouillard matinal, j'ôte mon pull qui commence à me tenir vraiment chaud et j'avance toujours.
Lorsqu'il sera 10 heures, il me faudra faire demi-tour car, faire le grand tour que j'affectionne me prendrait trop de temps. Il fait 25 kilomètres et, à cette saison la matinée est trop courte encore !

Je fais donc demi-tour et retrouve les mêmes endroits où je me suis attardée. Les côtes difficiles sont devenues des descentes plus faciles.... Même si finalement je préfère la montée à la descente ! Mes genoux crient sous l'effort !

Les pêcheurs sont partis sous le pont, je peux donc prendre les photos que je désire !



Mon arrivée coïncide avec celle du pêcheur.... bredouille mais heureux tout de même de sa matinée : le temps est beau, le soleil chaud .... Quoi de mieux ?
Il est 12 h30....



vendredi 7 février 2014

La Saint Valentin des oiseaux

Il n'y a pas que les amoureux humains qui fêtent la Saint Valentin !

Allumez le son de votre ordinateur et profitez des notes agréables pendant votre lecture ;-)






Cette fête a été créée à cette époque de l'année pour annoncer le renouveau. Les scientifiques estiment que c'est à cette époque que les oiseaux entre en amour comme beaucoup d'animaux. C'est surtout vrai pour les oiseaux des bois et des sous bois qui commencent à la mi février (et parfois un peu avant si le temps est doux) à courtiser les femelles. La saison des amours est assez courte, elle ne dure qu'une dizaine de jours.
Cette période annonce le renouveau car, le plus gros de l'hiver est normalement derrière nous. Le froid de décembre et janvier fait place à des jours plus longs et des températures plus douces.

Je ne suis pas certaine que ce soit le cas cette année ! Comme quelques années précédentes... Cependant, les oiseaux ressentent le changement à venir ou bien en ont assez des jours courts et gris. Ils chantent donc pour accueillir le moindre rayon de soleil et commencent à se rechercher mutuellement.
L'accouplement n'est pas encore programmé ; cela viendra en son temps !
Pour le moment les mâles font "les yeux doux" à leur dulcinée ; ils prennent leur temps pour la choisir... A moins que ce ne soit le contraire !

Les oiseaux des sous bois sont à peine visibles, on les entend chanter et se répondre d'un arbre à l'autre, parfois on en voit voleter d'une branche à une autre, ils se rapprochent les uns des autres, ils se répondent... Mais il n'est pas facile de les apercevoir.
C'est aussi le charme de la nature à cette époque ; on sait qu'ils sont présents mais ils sont invisibles à nos yeux. D'ailleurs, souvent leur plumage est de la couleur des branches !

Profitez des quelques heures de beau temps pour aller vous aussi dans les parcs ou les jardins publics, vous pourrez entendre les oiseaux se parler et s'appeler.