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mardi 18 février 2014

Les battues de chasse : un vent de panique

Dimanche matin.
Il fait beau, nous décidons donc de faire une randonnée d'une douzaine de kilomètres dans la campagne autour de notre hameau.
Nous partons sous le soleil frais, une belle gelée blanche était présente.
Les champs inondés sont de vrais miroirs sous le soleil matinal.







Nous avons commencé à entendre les chiens de chasse s'interpeller et aboyer en courant. Nous savions ce que cela signifiait puisque depuis fin janvier que la chasse est fermée, il ne se passe pas un samedi et un dimanche sans battues. Ce sont des battues organisées par les sociétés de chasse contre les "nuisibles".
Par nuisible, on entend : sangliers, renards et.... chevreuils !
Eh oui !! J'ai fait des recherches et, en effet, le chevreuil est considéré comme nuisible. Nuisible de quoi ?
Bref ! Ce matin encore nous allons certainement voir, comme par le passé des chevreuils exténués poursuivis par les chiens. Nous ne supportons pas et pourtant, nous les regardons, impuissants....

Ce matin là, ce n'est pas un mais.... dix chevreuils que nous avons aperçu. Ils se dirigeaient vers nous, ou plutôt voulaient rejoindre un petit bois qui se trouve de l'autre côté du chemin où nous étions.
On entend les chiens plus loin, à la poursuite des traces. Immobiles, nous avons vu les animaux stopper net dans leur élan et ne plus savoir quel chemin prendre.
Finalement, ils sont partis dans une autre direction, dans le sens contraire de la battue. OUF !!




Il est très rare de voir autant de bêtes ensemble, car apparemment il y avait deux mâles.
Les champs et les bois inondés forcent le regroupement des animaux. Ils n'ont plus de territoire et se regroupent... Pour le plus grand plaisir des chasseurs avides de tuer.

Nous avons heureusement continuer notre rando sans autre incident !
Cela arrive trop souvent en cette période, que ce soit autour du hameau où nous habitons ou bien plus loin en pleine campagne. Vivement la fin du mois !!

Ps : la réglementation est floue à ce sujet. Lisez plutôt ce que j'ai trouvé.



"La destruction des "bêtes fauves" portent sur tout mammifère causant un grave dommage à la propriété. Il n'existe pas de liste des bêtes fauves mais d'après la jurisprudence :
  • sont exclus : tout le menu gibier (lapin et lièvre en particulier) et tous les oiseaux
  • sont inclus : les "bêtes noires" (sanglier), les "bêtes fauves" au sens strict (cerf, chevreuil, daim, chamois), les "bêtes rousses ou carnassières" (loup, renard, fouine, putois, ours, blaireau, martre)  
Cette destruction se fait obligatoirement par le propriétaire ou le fermier en tout temps. Pour justifier d'une telle opération, il faut que les animaux portent un dommage à la propriété. La preuve que l'animal porte dommage à la propriété est à la charge de celui qui opère ou tente d'opérer sa destruction : il faut donc que la bête fauve ait été trouvé au moment où elle était en train de causer le dommage ou bien immédiatement après qu'elle l'avait causée, ou enfin dans une situation telle que le dommage pouvait être considéré comme imminent. Dans tous ces cas, le propriétaire ou fermier peut soit repousser la bête soit la détruire. Le sanglier et le grand gibier soumis au plan de chasse sont exclut de la destruction comme les espèces dont la destruction est prohibée. Les collets et les fosses sont interdits. Seuls les moyens licites pour la chasse sont autorisés, les moyens prohibés par d'autres réglementations sont interdits.


dimanche 16 février 2014

Les inondations de l'Oust à Malestroit (56)

Cet après midi, il faisait doux et grand soleil, chose rare ces jours-ci pour le préciser.
Nous sommes donc partis en balade, histoire de voir si la décrue s'est réellement amorcée comme cela a été dit dans les journaux télévisés.

Pas question de passer par Redon ! La ville est inaccessible car entourée par les rivières et le canal. Nous sommes donc passés par La Gacilly puis Carentoir pour rejoindre Saint Martin sur Oust puis Malestroit ; cela fait un détour certes, mais nous avons pu voir les dégâts occasionnés sur tout le long de la rivière (champs inondés, maisons sous les eaux et routes coupées).

Nous arrivons enfin à Malestroit et nous sommes impressionnés par les eaux. Tout d'abord, beaucoup de curieux comme nous profitent du beau temps pour venir se promener dans les rues de la ville. Le pont principal est de nouveau ouvert à la circulation ; le niveau des eaux a bien baissé puisqu'on peut voir dans les rues piétonnes, des traces de boue et de déchets végétaux même si les pompiers ont aidé la population sinistrée à nettoyer les habitations et les rues.





Partout on peut voir de l'eau !! Les jardins publics sont recouverts d'une eau couleur de terre, impossible de deviner que ce trouvait une écluse sous les flots tumultueux qui s'écoulent à grande vitesse. Le moulin a vu lui aussi les sous sols inondés comme la plupart des maisons qui se trouvent sur les bords du Canal. D'autres ont même vu le niveau de l'eau arriver jusqu'au premier étage des logements.





Spectacle impressionnant, spectacle de désolation que sont ces inondations. L'Oust canalisé ou non est sorti de son lit et n'est pas prêt de se calmer. Il y a trop d'eau à évacuer partout dans les jardins, les prairies ou les bois placés sur son tracé.




Il faudra du temps pour combler les blessures faites par ces inondations et par la perte d'objets.
Les rivières qui se jettent dans l'Oust ne sont pas en reste non plus !
Les terrains gorgés d'eau s'écoulent rapidement et arrachent tout sur le passage des rigoles qui ressemblent parfois à des ruisseaux.