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dimanche 9 mars 2014

Rando en sous bois

Hier, c'était l'ouverture de la pêche à la truite. Mon mari comme tous les ans, était prêt bien avant le lever du jour : debout à 6 heures du matin ! Lui pour sa pêche et moi pour une randonnée de 5 heures environ que j'avais fait maintes fois ... La dernière il y a 8 ans environ. Je n'avais pas eu l'occasion de la refaire depuis notre emménagement dans la région.

J'adore faire ce parcours, parce qu'il est diversifié et également parce qu'il n'est pas plat ; on change plusieurs fois de vallées et les côtes sont parfois abruptes.


L'ouverture se fera donc dans l'Arz, petite rivière que j'ai prise en photo il y a quelques temps lors des inondations.



Heureusement, le niveau a bien baissé ; les truites sont certainement visibles et attention aux eaux trop claires ! La moindre ombre les fera fuir.


Je laisse le pêcheur à sa passion et me chausse de bonnes chaussures. L'appareil en bandoulière comme d'habitude et le bâton à la main. Le bâton me sera utile, je le sais car la première montée au départ est impressionnante surtout quand on n'est pas échauffé !

Je démarre donc à 7 heures 30, direction les bois de Guéveneux, ceux-là même où se trouvent les moulins de Saint Jacut, sur les crêtes. Je n'irai pas jusque là.
Le chemin est bien sec, tant mieux, c'est plus agréable.
Je suis à peine dans mon rythme de marche qu'un superbe chevreuil traverse devant moi, je l'ai dérangé ! Désolée !




Autour de moi, la brume s'est levée, on ne distingue ni la rivière ni les champs qui se trouvent à proximité, les arbres sont recouverts d'un manteau mouvant.

Je descend vers la vallée de l'Arz après quelques kilomètres faits sur ce chemin forestier large.
J'entends la rivière qui chante sous le petit pont, il doit y avoir des pêcheurs !
Gagné ! Je ne pourrai pas prendre de photos, pourtant j'avais un superbe point de vue. Discrétion oblige.

Après une grande portion de route, dans la campagne sans rencontrer personne, je retrouve le chemin à travers les champs mais aussi une pente bien raide à monter.
En haut de cette côte, j'aperçois une vache un peu bizarre : rousse à poils longs et cornes immenses ! On dirait une vache anglaise, de cette espèce ancienne qui s'est bien adaptée en Bretagne.




Je continue après une petite pose pour reprendre mon souffle, la montée à été rude !
Les oiseaux autour de moi chantent de bon coeur, ce sont les seuls bruits que j'entends. Ici, je suis presque au milieu de nulle part ! J'adore cet endroit, je m'y attarde..... Je sais que quelques mètres plus loin, je vais re-découvrir un bel étang. Autrefois, j'y voyais des hérons cendrés, des grèbes ou des canards col vert. Mais aujourd'hui ?
Un couple de canards glissent tranquillement sur la surface calme de l'eau ; pas une ride sur la surface ce qui indique l'absence de vent.




Les oiseaux sont maintenant bien éveillés, un coup d'oeil à ma montre m'indique qu'il est 9 heures.... Déjà !

Ecouter les oiseaux est reposant !

Je continue d'un bon pas à travers le bois sur le tapis de feuilles mortes qui crissent sous mes chaussures. Beaucoup d'arbres sont tombés, soit avec les tempêtes à répétition soit parce que le sol a été détrempé trop longtemps ; il y aura de la coupe à faire pour l'hiver prochain !



Le soleil est maintenant haut dans le ciel, oublié le brouillard matinal, j'ôte mon pull qui commence à me tenir vraiment chaud et j'avance toujours.
Lorsqu'il sera 10 heures, il me faudra faire demi-tour car, faire le grand tour que j'affectionne me prendrait trop de temps. Il fait 25 kilomètres et, à cette saison la matinée est trop courte encore !

Je fais donc demi-tour et retrouve les mêmes endroits où je me suis attardée. Les côtes difficiles sont devenues des descentes plus faciles.... Même si finalement je préfère la montée à la descente ! Mes genoux crient sous l'effort !

Les pêcheurs sont partis sous le pont, je peux donc prendre les photos que je désire !



Mon arrivée coïncide avec celle du pêcheur.... bredouille mais heureux tout de même de sa matinée : le temps est beau, le soleil chaud .... Quoi de mieux ?
Il est 12 h30....



vendredi 7 mars 2014

Le printemps est là !

Ce matin 1° et une belle gelée blanche près du cours d'eau.
Le soleil est au rendez vous, le ciel d'un bleu limpide ; c'est le moment de chausser de bonnes chaussures et de partir en rando, appareil photo en bandoulière.

Nous avons à peine fait deux kilomètres que nous sommes en arrêt devant le spectacle qui se produit sous nos yeux.
Alors que je voulais prendre ce point d'eau en photo et son effet miroir,

mon mari me fait un signe discret pour que je me retourne. Et là !!


3 beaux chevreuils voulaient descendre se désaltérer ! Sauf nous étions sur leur chemin.
Nous n'osions plus bouger. Le mâle s'est d'abord montré agressif en aboyant et en faisant des sauts puis s'est calmé et a rebroussé chemin avec la biche et le jeune.
Le jeune chevreuil est reconnaissable à ses bois recouverts de velours.
C'est visible sur la petite vidéo...



Nous avons continué notre rando, ravis de cette rencontre.
Nous avons même retrouvé nos amis un peu plus loin, ils entraient dans un bosquet.






Nous n'avons pas voulu les effrayer davantage ; de plus, notre rando ne faisait que commencer et nous savions qu'il nous restait 12 km à faire.

Nous avons donc repris notre marche rapide tout en écoutant le chant des oiseaux et la nature qui s'éveille ( il était 9 h 15), sachant que nous avons deux heures de retard sur le soleil !!

Autour de nous, les fleurs printanières s'ouvrent à la douce chaleur et aux rayons du soleil. Nous découvrons des violettes sauvages, des primevères et des boutons d'or le long des chemins.

Même les animaux des fermes semblent apprécier cette luminosité. Il faut dire que après 3 mois de grisaille et de pluie, le soleil est le bienvenu aussi bien pour le moral que pour la nature.




A deux endroits différents, nous avons été accueillis par les cris de couples d'oies que nous avons dérangé en passant sur la route !!

Sur la surface d'un étang, pas une ride, rien que le reflet des arbres et du bleu du ciel.
Les saules sont en bourgeons, la nature s'éveille vraiment !

Profitons des journées ensoleillées qui nous sont offertes ! On se sent revivre.



Même le petit chat noir profite du beau temps pour rester aux aguets et attendre son déjeuner.

mardi 18 février 2014

Les battues de chasse : un vent de panique

Dimanche matin.
Il fait beau, nous décidons donc de faire une randonnée d'une douzaine de kilomètres dans la campagne autour de notre hameau.
Nous partons sous le soleil frais, une belle gelée blanche était présente.
Les champs inondés sont de vrais miroirs sous le soleil matinal.







Nous avons commencé à entendre les chiens de chasse s'interpeller et aboyer en courant. Nous savions ce que cela signifiait puisque depuis fin janvier que la chasse est fermée, il ne se passe pas un samedi et un dimanche sans battues. Ce sont des battues organisées par les sociétés de chasse contre les "nuisibles".
Par nuisible, on entend : sangliers, renards et.... chevreuils !
Eh oui !! J'ai fait des recherches et, en effet, le chevreuil est considéré comme nuisible. Nuisible de quoi ?
Bref ! Ce matin encore nous allons certainement voir, comme par le passé des chevreuils exténués poursuivis par les chiens. Nous ne supportons pas et pourtant, nous les regardons, impuissants....

Ce matin là, ce n'est pas un mais.... dix chevreuils que nous avons aperçu. Ils se dirigeaient vers nous, ou plutôt voulaient rejoindre un petit bois qui se trouve de l'autre côté du chemin où nous étions.
On entend les chiens plus loin, à la poursuite des traces. Immobiles, nous avons vu les animaux stopper net dans leur élan et ne plus savoir quel chemin prendre.
Finalement, ils sont partis dans une autre direction, dans le sens contraire de la battue. OUF !!




Il est très rare de voir autant de bêtes ensemble, car apparemment il y avait deux mâles.
Les champs et les bois inondés forcent le regroupement des animaux. Ils n'ont plus de territoire et se regroupent... Pour le plus grand plaisir des chasseurs avides de tuer.

Nous avons heureusement continuer notre rando sans autre incident !
Cela arrive trop souvent en cette période, que ce soit autour du hameau où nous habitons ou bien plus loin en pleine campagne. Vivement la fin du mois !!

Ps : la réglementation est floue à ce sujet. Lisez plutôt ce que j'ai trouvé.



"La destruction des "bêtes fauves" portent sur tout mammifère causant un grave dommage à la propriété. Il n'existe pas de liste des bêtes fauves mais d'après la jurisprudence :
  • sont exclus : tout le menu gibier (lapin et lièvre en particulier) et tous les oiseaux
  • sont inclus : les "bêtes noires" (sanglier), les "bêtes fauves" au sens strict (cerf, chevreuil, daim, chamois), les "bêtes rousses ou carnassières" (loup, renard, fouine, putois, ours, blaireau, martre)  
Cette destruction se fait obligatoirement par le propriétaire ou le fermier en tout temps. Pour justifier d'une telle opération, il faut que les animaux portent un dommage à la propriété. La preuve que l'animal porte dommage à la propriété est à la charge de celui qui opère ou tente d'opérer sa destruction : il faut donc que la bête fauve ait été trouvé au moment où elle était en train de causer le dommage ou bien immédiatement après qu'elle l'avait causée, ou enfin dans une situation telle que le dommage pouvait être considéré comme imminent. Dans tous ces cas, le propriétaire ou fermier peut soit repousser la bête soit la détruire. Le sanglier et le grand gibier soumis au plan de chasse sont exclut de la destruction comme les espèces dont la destruction est prohibée. Les collets et les fosses sont interdits. Seuls les moyens licites pour la chasse sont autorisés, les moyens prohibés par d'autres réglementations sont interdits.