Tribulations d'une perdrix dans mon jardin

Vous avez bien lu il y avait une perdrix dans mon jardin.

Elle est arrivée tranquillement, est entrée par le portail et est allée se nourrir sous le figuier puis, tranquillement, elle a longé la clôture toujours en picorant.

Je l'ai suivie discrètement avec mon appareil photo. Elle m'a entendu et s'est enfuie dans le chemin ; a dit bonjour à un pigeon là également pour son repas puis s'en est allée dans le champ voisin...

Quelques minutes plus tard, j'ai retrouvé la perdrix bien installée dans mon carré de pommes de terre !
Le soleil avait l'air de lui plaire car elle ne bougeait pas, trop attentionnée à regarder tout autour à la recherche de quelques petites graines ou bien attentive au moindre bruit.

Je l'ai vu se motter dans le rang et se mettre la tête sous l'aile.
Que cette expédition l'a fatiguée !! Je n'en revenais pas ! En plein après midi, s'endormir au beau milieu de mon champ de pommes de terre, si près d'une maison !

Elle a ensuite entendu un bruit ! brusquement elle s'est relevée pour s'enfuir dans le chemin, puis aller un peu plus loin pour trouver un endroit moins bruyant !

Je ne l'ai pas revue. Mais peut être demain sait-on jamais !

On dirait le printemps

Ce matin, il faisait frais, et pourtant le soleil a pointé le bout de son nez dès 7 h 30. A 9 heures, nous avons décidé de partir marcher comme souvent. L'appareil photo en bandoulière (pour des rencontres), le bâton de marche à la main et nous voilà sur la route.
Au programme, changement d'itinéraire ; on ne peut pas toujours voir la même chose.

Nous avons donc bifurqué et pour notre plus grand plaisir avons fait de belles rencontres.

Il nous a fallu ruser pour ne pas les effrayer. Les faisans profitaient du soleil, ils se tapissaient dans les plants de colza dès que nous bougions un peu !

Un peu plus loin, nous avons dérangé des perdrix, de belles sauvages. Elles sont rapides à la course et pourtant grâce à mon objectif j'ai pu capturer leur image avant qu'elles ne se mottent !!

La matinée s'annonce donc belle. Nous repartons un peu plus loin et pouvons apprécier que l'Arz ait presque repris son lit. Les champs ne sont plus inondés comme la semaine passée ; on commence à reprendre goût à ce qui nous entoure.
Le ruisseau murmure encore fort au niveau des ponts, mais le débit s'est calmé.

Bientôt ce sera l'ouverture de la pêche à la truite ; les pêcheurs commencent à s'inquiéter des niveaux encore élevés des ruisseaux ! Il ne sera pas facile de faire les lâchers de truites comme les années précédentes !
Tant mieux ! si une truite mord à l'hameçon ce sera donc une sauvage !
Il se pourrait qu'il y ait des surprises également : les rivières ayant communiqué bien plus que de coutume, les rivières de première catégorie pourraient bien héberger des sandres ou des brochets ! Et la Vilaine ou le Canal, des truites !

L'avenir nous le dira.