On dirait le printemps

Ce matin, il faisait frais, et pourtant le soleil a pointé le bout de son nez dès 7 h 30. A 9 heures, nous avons décidé de partir marcher comme souvent. L'appareil photo en bandoulière (pour des rencontres), le bâton de marche à la main et nous voilà sur la route.
Au programme, changement d'itinéraire ; on ne peut pas toujours voir la même chose.

Nous avons donc bifurqué et pour notre plus grand plaisir avons fait de belles rencontres.

Il nous a fallu ruser pour ne pas les effrayer. Les faisans profitaient du soleil, ils se tapissaient dans les plants de colza dès que nous bougions un peu !

Un peu plus loin, nous avons dérangé des perdrix, de belles sauvages. Elles sont rapides à la course et pourtant grâce à mon objectif j'ai pu capturer leur image avant qu'elles ne se mottent !!

La matinée s'annonce donc belle. Nous repartons un peu plus loin et pouvons apprécier que l'Arz ait presque repris son lit. Les champs ne sont plus inondés comme la semaine passée ; on commence à reprendre goût à ce qui nous entoure.
Le ruisseau murmure encore fort au niveau des ponts, mais le débit s'est calmé.

Bientôt ce sera l'ouverture de la pêche à la truite ; les pêcheurs commencent à s'inquiéter des niveaux encore élevés des ruisseaux ! Il ne sera pas facile de faire les lâchers de truites comme les années précédentes !
Tant mieux ! si une truite mord à l'hameçon ce sera donc une sauvage !
Il se pourrait qu'il y ait des surprises également : les rivières ayant communiqué bien plus que de coutume, les rivières de première catégorie pourraient bien héberger des sandres ou des brochets ! Et la Vilaine ou le Canal, des truites !

L'avenir nous le dira.

La Saint Valentin des oiseaux

Il n'y a pas que les amoureux humains qui fêtent la Saint Valentin !

Allumez le son de votre ordinateur et profitez des notes agréables pendant votre lecture ;-)

Cette fête a été créée à cette époque de l'année pour annoncer le renouveau. Les scientifiques estiment que c'est à cette époque que les oiseaux entre en amour comme beaucoup d'animaux. C'est surtout vrai pour les oiseaux des bois et des sous bois qui commencent à la mi février (et parfois un peu avant si le temps est doux) à courtiser les femelles. La saison des amours est assez courte, elle ne dure qu'une dizaine de jours.
Cette période annonce le renouveau car, le plus gros de l'hiver est normalement derrière nous. Le froid de décembre et janvier fait place à des jours plus longs et des températures plus douces.

Je ne suis pas certaine que ce soit le cas cette année ! Comme quelques années précédentes... Cependant, les oiseaux ressentent le changement à venir ou bien en ont assez des jours courts et gris. Ils chantent donc pour accueillir le moindre rayon de soleil et commencent à se rechercher mutuellement.
L'accouplement n'est pas encore programmé ; cela viendra en son temps !
Pour le moment les mâles font "les yeux doux" à leur dulcinée ; ils prennent leur temps pour la choisir... A moins que ce ne soit le contraire !

Les oiseaux des sous bois sont à peine visibles, on les entend chanter et se répondre d'un arbre à l'autre, parfois on en voit voleter d'une branche à une autre, ils se rapprochent les uns des autres, ils se répondent... Mais il n'est pas facile de les apercevoir.
C'est aussi le charme de la nature à cette époque ; on sait qu'ils sont présents mais ils sont invisibles à nos yeux. D'ailleurs, souvent leur plumage est de la couleur des branches !

Profitez des quelques heures de beau temps pour aller vous aussi dans les parcs ou les jardins publics, vous pourrez entendre les oiseaux se parler et s'appeler.

L'Arz en crue

L'Arz est une rivière de première catégorie qui se jette dans le canal de Nantes à Brest.


 Elle est actuellement en crue suite aux pluies incessantes de la journée du 1er Janvier. Je suis allée voir ce qu'elle était au lieu dit "Guévéneux" à Peillac (56).

A cet endroit, se trouve un moulin toujours en action habité par un tisserand.

Toute la vallée se trouve ainsi sous les eaux depuis Peillac jusqu'à Saint Vincent sur Oust où la rivière se jette dans le Canal de Nantes à Brest.

Le sol gorgé d'eau ne boit plus. La région vient d'être classée zone sinistrée pour ses inondations à répétition.

Ce n'est pas la première fois que je vois cet endroit sous les eaux, mais d'ordinaire cela dure moins longtemps et les niveaux ne sont pas aussi élevés. Cet hiver 2013/2014 restera dans les mémoires comme un hiver humide pour de nombreuses régions.